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Bosse Ton Scrap
11 février 2008

Moment de Solitude à l'Hôpital!

thong

Ah les bons vieux hôpitaux français, on en oublie vite leur charme ! Il faut dire qu’aux Etats-Unis, tout est aseptisé, la médecine s’opère tout habillé, pas un seul morceau de chair n’est dévoilé, on évite de se toucher, et les opérations chirurgicales ou examens sont proposés à la carte ! Alors forcément, quand on remet les pieds dans nos bons vieux hôpitaux, ça surprend et c’est avec le sourire aux lèvres que je suis ressortie d’une séance radiographie pas comme les autres.

De passage à Paris, j’ai eu la chance d’avoir un rendez-vous dans le service orthopédique d’un grand hôpital parisien. Avant même de rencontrer le médecin, je suis dirigée vers le service de radiologie. On me fait rentrer dans une petite cabine, et le technicien (charmant jeune homme d’une petite trentaine) me dit « Enlevez vos chaussures et votre pantalon, je vous retrouve de l’autre côté ». Et sans un mot, il ferme la porte derrière moi. Je me déshabille, je pose mes affaires sur la chaise, et je cherche dans ces 2 m2 où se trouve le pantalon vert de chirurgien, vous savez, ce truc sans forme qu’on nous donne habituellement, enfin aux USA ! Et là, grand instant de solitude : rien, niet, pas même un mouchoir de poche pour s'envelopper dedans ! Alors forcément qu’est ce qui vous vient en premier à l’esprit, enfin vous les femmes ? :

  1. « Quand est-ce que je me suis épilée pour la dernière fois ? » Ouf, j’avais quand même prévu le coup, et j’avais abandonné ma tenue de chimpanzé pour monter à la capitale !

  2. « Qu’est-ce que j’ai enfilé comme culotte ce matin ? La culotte de grand-mère ? ou le string de la Saint Valentin ? » En fait, entre les deux ! C'est-à-dire, suffisamment de tissu pour ne pas attraper froid aux fesses, et suffisamment sexy pour laisser deviner mon petit arrière-train !

  3. « Oups, et la foufoune ? » Un ptit coup de peigne et ça devrait faire l’affaire !

Me voilà donc les fesses à moitié à l’air, direction la table de radio. Je me dis, tranquille, je vais m’allonger, on va me faire ma radio de cheville et on n’en parle plus ! Et bien non ! Je me suis retrouvée perchée à un mètre de hauteur, debout contre l’appareil, avec mon petit technicien le nez à un mètre de ma « foufoune » ! Et « tournez-vous sur la droite », et « tournez-vous sur la gauche », « de face maintenant », « de profil s’il vous plaît »…. Une vraie girouette ! Inutile de vous dire que j’étais pliée de rire !!!

Arrive enfin mon rendez-vous avec le chirurgien orthopédiste, et là, rebelote : « Mettez-vous en maillot de bain, Madame ! ». Bon, je ne peux pas vous raconter la suite, secret médical mais sachez que j’ai appris une chose qui peut vous intéresser en matière de cheville. Il vaut mieux avoir un pied plat et un peu odorant qu’un pied joliment archée de Marquise ! Malheureusement, j’ai un vieux pied de Marquise et non pas un pied de vieille Marquise !

thong_2

En cherchant une photo pour illustrer mon "blabla" je suis tombée sur cette photo, et je me devais de vous la montrer! C'est ce à quoi je risque de ressembler si mes problèmes de cheville persistent et continuent de m'empêcher de faire du sport!

Bisous à tous et merci de votre visite et de vos petits mots qui me font toujours plaisir.

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Commentaires
N
j'ai pris un immense plaisir à te lire, et tu m'as bien fait rire! un bon moment de détente!
C
Merci pour ce charmant récit… Les hôpitaux sont décidément des lieux de grande solitude. Je me suis cassé le bras à 8 ans. Mon médecin de père m’emmena à la clinique « la plus proche », une vénérable institution charitable et catholique de Bruges (où on parlait néerlandais dont j’ignorais le B A Ba, petite francophone que j’étais). En ces temps lointains, la magie des anesthésiques modernes était encore en gestation : bras cassé voulait dire anesthésie générale et 5 jours d’hospitalisation. Ma voisine de chambre ne parlait pas plus ma langue que moi la sienne. Mais une des bonnes sœurs infirmières trouva néanmoins suffisamment de ressources linguistiques pour enseigner le signe de croix à la petite impie athée que j’étais. Bon, ces instants religieux me distrayaient plutôt. Mais je me suis vraiment sentie très seule lorsqu’un ecclésiastique en costume vient me rendre visite dans ma chambre, insigne honneur dû à la profession de mon père, et me tendit avec insistance sa main gantée de blanc et agrémentée d’une grosse bague. Et non, non, ce n’était pas le grand St Nicolas. Je ne comprenais pas ce qu’il me voulait, cet étrange personnage. La fameuse sœur n’écoutant que son cœur évangélisateur, me glissa les consignes à l’oreille, sous le sourire, il est vrai bienveillant, du personnage en robe. J’embrassai donc avec un peu trop de ferveur cette fameuse bague avant de retourner en vitesse me cacher sous les draps blancs – et protecteurs - de mon petit lit d’hôpital… L’éducation religieuse prend parfois des chemins étranges.
D
ptdr !!! j'avais oublié cette exposition charnelle dans le milieu médical, merci de me rafraichir la mémoire Manue. Bises.
M
Tu me fais trop rire!! <br /> ça fait du bien dès le matin!!!
L
J'adore te lire !! c'est un moment de bonheur... J'espère vivement que tes soucis s'arrangeront...en attendant, je te fais de grosses bises...
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  • Bosse Ton Scrap, le blog d'une scrappeuse qui aime partager sa passion du scrap mais aussi ses sourires, ses excentricités et son plaisir d'écrire. Boston scrap is the blog of a French expat who wants to share his passion for scrapbooking but
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